URGENT MAIL À ENVOYER POUR SAUVER 100 SANGLIERS QUI VONT ÊTRE EXTERMINÉS dans la banlieue de Nancy

Je transmet :

Il faut réagir, en effet si la battue de novembre 2008 a bien été réalisée malgré vos mails de protestation envoyés massivement à l'époque, cela n'a pas été en vain; jugez-en plutôt en lisant l'article de l'Est Républicain ci-dessous :

14 décembre 2008 : "Réfugiés hier dans la cour de l'école primaire de Chaligny, une laie et son petit étaient endormis par le vétérinaire du groupe animalier des pompiers. Et relâchés en forêt."

Donc un petit effort, un petit clic pour sauver des animaux (pour cette battue ou la prochaine). Vous pouvez aussi faire un courrier personnel, mais SVP SOYEZ POLI les insultes sont contre-productives et même nuisent aux défenseurs des animaux : respect, idée, et déstabilisation.

MERCI DE VOTRE GESTE
BON WEEK-END



A ENVOYER PAR MAIL A

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jean-paul.monin@mairie-essey-les-nancy.fr;
webmestre@malzeville.fr;
mairiedom@wanadoo.fr;
contact@mairie-saint-max.fr;
Informations@meurthe-et-moselle.pref.gouv.fr;
ddaf54@agriculture.gouv.fr;
foret-chasse.DDAF54@agriculture.gouv.fr;

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TEXTE A ENVOYER : Copier/coller

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Lettre collective destinée à :
- Essey les Nancy, maire : jean-paul.monin@mairie-essey-les-nancy.fr
- Malzéville : webmestre@malzeville.fr , maire Mr Franoux
- Dommartemont : mairiedom@wanadoo.fr , maire Madame Leroy
- SAINT MAX : contact@mairie-saint-max.fr, maire Mr PENSALFINI
- Préfecture de Meurthe-et-Moselle : Informations@meurthe-et-moselle.pref.gouv.fr
- Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt de Meurthe-et-Moselle : ddaf54@agriculture.gouv.fr,
foret-chasse.DDAF54@agriculture.gouv.fr,

Messieurs, Dame, Maires, Chefs de Services et monsieur le Préfet,

Vous avez été sollicités par quelques particuliers ayant des parcelles en lisière de forêt (banlieue de Nancy) pour organiser une battue de sangliers sur le plateau de Malzéville. Ces personnes prétendent ne plus pouvoir supporter les dégâts provoqués par ces animaux alors que sur place, sur les propriétés en cause, on peut observer une certaine négligence et même du pousse-au-crime de la part de ces propriétaires : absence de clôture, de grandes quantités de pommes non ramassées dont les sangliers sont friands, etc.

Nous ne comprenons pas pourquoi les pouvoirs publics devraient intervenir ici à la place de ces intérêts privés. Nous protestons contre cette tuerie inutile (les sangliers vont revenir si les terrains sont encore dans l'état actuel), protestons que les animaux pâtissent encore de la mauvaise gestion de la nature de la part des pouvoirs publics. Non les sangliers ne sont pas une variable d'ajustement, tirables au gré des humeurs de chacuns. Cela devient maintenant une habitude à Nancy (pour mémoire le scandale des quatre sangliers abattus dans la cour d'une maison à Essey-les-Nancy en pleine ville - et aussi la capture de Chaligny).

Nous vous demandons donc d'annuler la battue programmée le mardi 27 janvier qui partira d'Essey-les-Nancy pour abattre sur le plateau de Malzéville une centaine de sangliers. Nous vous demandons un moratoire à ces séries de battues stupides et cruelles pour réfléchir à une stratégie plus efficace sur le moyen et long terme.

La nature cela se respecte et n'est pas une soupape de sûreté aux névroses humaines.

Espérant être lus et compris,
Vous pouvez croire, Messieurs, Dame, Maires, Chefs de Services et monsieur le Préfet, en notre plus parfaite considération.

Nom :
Prénom :
Ville :
Pays :

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voir aussi POUR INFO :


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http://www.associationstephanelamart.com/index.php?n=311

ASSOCIATION STEPHANE LAMART

Communiqué de presse concernant une battue de sangliers

Le 23 janvier 2009


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L'Est Républicain 14 décembre 2008

NANCY

Le gros dodo des sangliers; Faits divers

Alain THIESSE

Réfugiés hier dans la cour de l'école primaire de Chaligny, une laie et son petit étaient endormis par le vétérinaire du groupe animalier des pompiers. Et relâchés en forêt.

L'abattage de quatre sangliers acculés dans la cour d'une maison du centre-ville d'Essey-lès-Nancy le mois dernier avait suscité une émotion énorme et créé la polémique (ER du 23-11). Hier, à Chaligny, c'est un tout autre traitement qui a été réservé à une mère sanglier d'une cinquantaine de kilos et son jeune. La petite famille monoparentale s'est retrouvée prise
au piège dans la cour de l'école primaire du Mont, rue des Martyrs.

« Vendredi soir, j'avais entendu comme des pleurs sans pouvoir identifier de quoi il s'agissait », explique Marie-Claude Bontemps qui occupe un appartement dans l'enceinte de l'école. « Et, le lendemain matin (NDLR : hier) vers 7 h alors que j'allais monter dans ma voiture garée sous le préau, un sanglier m'a chargé. » Pas de blessure mais une grosse frayeur.
« En revenant vers 13 h, nouvelle charge d'intimidation avant que le sanglier ne s'en retourne aussitôt dans les buissons du talus de l'école. C'est là que j'ai aperçu le petit... » La laie protégeait son rejeton.

Le temps de la réflexion

Pompiers, maire, gendarmerie, chasseurs... Il est 13 h 30. La machine humaine se met en branle dans la rue des Martyrs. Les autorités se donnent le temps de la réflexion. Filipe Pinho, le premier magistrat de Chaligny, fait venir des chasseurs de l'Association communale de chasse agréée (ACCA) pour évaluer la dangerosité de la situation. « Ils m'ont assuré qu'il n'y avait pas de danger. Ça tombe plutôt bien qu'il n'y ait plus d'école le samedi... Une chasse était en cours sur le territoire de la commune, je leur ai demandé de s'éloigner en direction de Neuves-Maisons », explique le maire qui, comme beaucoup, a encore à l'esprit les faits d'Essey-lès-Nancy.

« Je ne vous cacherai pas qu'en lisant le journal, j'avais été choqué de découvrir ce qu'il s'était passé dans cette commune », poursuit-il. « Pas de ça à Chaligny ! Un groupe animalier des pompiers est spécialisé pour gérer de telles situations. J'ai choisi de recourir à ses services. Pour moi, c'est la bonne solution. » « On ne voulait pas de carnage comme à Essey », appuie Marie-Claude Bontemps qui, comme d'autres riverains, a fait connaître aussitôt sa position en voyant débarquer les chasseurs de l'ACCA.

A 14 h 30, Peter Ketelers, vétérinaire et directeur fondateur du Groupe Animalier des pompiers de Meurthe-et-Moselle, dégaine son fusil à seringue hypodermique.

« Double dose »

Deux coups. Deux flèches chargées d'une potion magique - pas celle qu'avalait Astérix avant de chasser le sanglier - et deux cochons sauvages sur le flanc en l'espace de cinq minutes. Pour un gros dodo forcé d'une bonne demi-heure. « C'est un produit anesthésiant utilisé pour le cochon. Chez le sanglier, on double la dose », indique le vétérinaire.

Conditionnées dans une cage de transport, les deux bêtes ronflantes sont chargées dans le véhicule des pompiers de Neuves-Maisons. Direction les bois à moins d'un kilomètre de là, sur le plateau forestier qui surplombe la commune. Presqu'un convoi ministériel ! Pas moins de quatre véhicules de pompiers, maire en tête, et celui de la gendarmerie de Neuves-Maisons qui ferme la marche. Ralentisseurs passés au pas pour ne pas secouer les groins assoupis.

Petit air de liberté sur les coups de 15 h 30. La mère, encore groggy, se relève sur le sol gelé.

Chancelante, trébuchante, elle progresse instinctivement vers les taillis. L'appel de la forêt. Le petit ronfle toujours. Il lui faudra 15 minutes supplémentaires avant qu'il ne se remette sur pattes. Pour s'enfuir en zigzagant. Ne restait plus qu'à espérer que l'instinct les réunisse à nouveau. Pour le meilleur.